Afrique: folie des grandeurs sous l'Equateur

Publié le par Vieuxvan

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Jeudi 16 février 202

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Afrique – folies de grandeur sous l’Equateur

 

Nous voici à présent en Afrique centrale, sous le soleil de plomb de l’Equateur.  C‘est une région que nous connaissons mieux que les autres puisque c’est de la RDC que nous sommes originaires, un pays que nous avons servi durant de longues années, notamment sous le règne de Mobutu Sese Seko.

 

Les trois parias dont nous nous proposons de parler n’ont plus rien à nous cacher d’ailleurs puisqu’il s’est dit et écrit tellement de choses sur eux. Point n’est donc besoin de nous attarder sur leurs biographies. Nous allons plutôt surtout insister sur l’ivresse que leur ont procurée leurs folies des grandeurs.

 

Pour ce faire, nous allons y aller par ordre chronologique.

 

JEAN-BEDEL BOKASSA

 

Commençons par celui qui est décédé le premier, à savoir le président et empereur Jean-Bedel Bokassa. Nous avons tous appris comment il s’était autoproclamé empereur. Ses amis, les Français, avaient été prié s de croquer le fabuleux événement sur leurs caméras pour que l’on s’en souvienne pour l’éternité. Et ils s’en étaient donne a cœur joie :

 

Le couronnement de l’empereur centrafricain s’était déroulé dans le décor de sa luxueuse résidence que voici :

Bokassa et son palais impérial à Berengo

 

Toutes les critiques qui lui ont été adressées pour ses excès de folie, l’empereur   déchu les a minimisées ; il a par contre dénoncé ses rapports avec la France qui, selon lui, a pillé nombreuses des richesses naturelles de son pays, la RCA. Voyez ce qui reste de son château :

 

 

Revenons à présent en sol natal pour revoir le portrait de notre défunt homme fort à nous, le maréchal autoproclame Mobutu Sese Seko Kuku Nbdendu wa Zabanga :

 

Le moins qu’on puisse dire c’est que, au plan diplomatique, Mobutu a fait de nous un peuple fier. Le documentaire ci-dessous en témoigne :

 

Mobutu, lui aussi, nous en a mis plein les yeux. On sait qu’il s’habillait chic, à sa façon, et qu’il aimait organiser des soirées mondaines dans ses résidences. Le voici lors de l’une de ces cérémonies qui a eu à Gbadolite, son palais personnel qui n’est plus qu’un tas de ruines au moment où on se parle :

 

Je n’ai pas besoin de vous rappeler comment le « Grand Léopard » a fini. Je voulais simplement vous montrer comment son pays et sa progéniture se sont battu contre certaines institutions bancaires internationales, lesquelles n’étaient toujours pas disposées à collaborer pour sortir ses gigantesques coupures de billets de leurs coffres-forts :

 

On n’a pas fini d’entendre parler de ces deux sagas…

 

Bon. Avant de terminer, traversons le fleuve Congo pour nous rendre dans Brazzaville « la verte » où le clan DSN, entendez Denis Sassou Nguesso, fait des siennes aujourd’hui encore. Si vos mémoires ne vous trahissent pas, vous vous rappellerez cet article que j’ai écrit dernièrement sur lui :

Le clan DSN: main basse sur Pointe-Noire

 

Cependant, c’était juste des pinottes (rien) en comparaison de ces deux documentaires qui suivent, lesquels ont été réalisés par des Congolais de Brazzaville, membres de la diaspora :

 

Comme toujours, lorsqu’il s’agit d’un président africain traine dans la boue, les medias occidentaux en font leur chou gras :

 

Voila dans quel contexte vivent les populations d’Afrique.  Spoliées et exploitées par des leaders en qui elles ont fait confiance et qu’elles ont portés au pouvoir, elles continuent de broyer du noir et des « makasu » ( yo okanisi falanka ezali lokola ndjika ? dixit Zaiko L.L.)  pendant que les nouveaux parias se la coulent douce, s’empiffrent et se « bourrent la face » dans leurs luxueux palaces. Et que dire de tous ces biens connus et inconnus qu’ils s’amassent à la sueur et sur le sang du peuple ? Ce sont d’autres fortunes données en cadeaux aux grandes banques internationales qui savent qu’une grande partie d’entre elles ne franchira plus jamais la porte de sortie de leurs coffres, surtout en ces  temps très durs pour l’économie mondiale !.

 

Pauvre Afrique ! Un jour viendra où il ne restera plus un « sengi » (centime) de tes ressources naturelles livrées en pâture à de pays occidentaux avec la bénédiction de ceux-là même en qui tu as place ta confiance !

 

Ta seule consolation est que « Bien mal acquis ne profite jamais » C’est ce que tu crois, mais pour eux pour ces dinosaures, c’est un jour à la fois. D’ailleurs, selon eux. La fin ne justifie-t-elle pas les moyens ?

 

’Homme propose ; le Malin s’interpose ; Dieu dispose

 

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