Côte d’Ivoire – Suspense en prolongation
« Suspense en prolongation » C’est le titre d’un film où Jean-Claude Van Damme a joué les héros. Pour ceux qui ne l’ont pas visionné, en voici un aperçu.
Tous les sportifs du monde savent ce que signifie une prolongation à l’issue d’une compétition âprement disputée. Au football (soccer pour les Nord- Américains), on dispute un autre 15 minutes ; au hockey sur glace et au base-ball, il suffit que l’une des équipes marque et c’est la victoire.
Dans le film ci-dessus, un certain Joshua Foss, ancien fonctionnaire qui en veut au vice-président des USA, a placé des explosifs dans un stade plein à craquer lors de la finale de la Coupe Stanley opposant les Penguins de Pittsburgh aux Black Hawks de Chicago. McCord, notre héros, doit les découvrir et les désamorcer.
C’est un peu ce qui se passe en ce moment en Côte d’Ivoire où la population est assise sur une poudrière à cause de l’acharnement et l’entêtement de Laurent Gbagbo de se maintenir à la tête du pays par la force.
L’Union européenne envisage des sanctions économiques contre ce pays. Mais qui cet embargo va-t-il affecter ? Le peuple, le pauvre peuple.
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Le président Obama, lui, y va d’une autre menace à l’endroit de Laurent Gbagbo et l’ONU ne s’est pas fait prier pour passer également aux actes..
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Le hic, c’est que le peuple n’a pas à payer le prix de l’entêtement de Gbagbo d’une part et que le retrait de l’ONU permettrait à ce dernier de s’imposer encore davantage, se disant que désormais le champ lui est libre.
Sans vouloir revenir sur le passé historique et douloureux de notre pays à nous, je dirais que nous risquons de vivre une copie conforme de ce que la RDC a connu d’abord en 1961, lorsque Joseph Kasa-Vubu et Lumumba se sont réciproquement révoqués puis en 1965 lorsque le même Kasa-Vubu s’est à nouveau disputé le fauteuil présidentiel, cette fois avec Moïse Tshombe. On connaît la suite. Cela a plongé le pays dans le trouble que l’on sait et arraché tragiquement Lumumba aux siens ainsi qu’à notre pays. Un troisième larron, en l’occurrence Mobutu et l’armée, en a profité en 1965 pour prendre le pouvoir en fomentant un coup d’état.
Il est donc à craindre qu’un homme tel Guillaume Guillaume Kigbafori Soro, ancien rebelle converti, actuellement premier ministre du gouvernement Quattara, ne suive cet exemple d’autant qu’on sait qu’il est jeune, qu’il bénéficie de l’appui de l’armée ivoirienne et qu’il est l’idole des jeunes de son pays.
En attendant qu’on en arrive à une telle extrémité, Laurent Gbagbo devrait être invité à céder sa place même s’il faut le faire « manu militari » Il reste à savoir si les partisans de Laurent Gbagbo entendront la voix de la raison et laisseront faire.
YouTube - Gerev 5/5 :Kintweni (Konono /…
