Dans quelle galère s'embarque le RDC?Dans quelle galère s’embarque la RDC ? SACHA DISTEL & DALDA " SCANDALE DANS LA FAMILLE Le problème que j’éprouve à vous faire parvenir le bon lien de
SACHA DISTEL & DALDA " SCANDALE DANS LA FAMILLE
Le problème que j’éprouve à vous faire parvenir le bon lien de «JT Lingala facile » sur les constructions de Goma subsiste. Bon. On ne va pas s’éterniser là-dessus !
Cette semaine, deux faits d’actualité en RDC ont particulièrement attiré mon attention. En premier lieu, il s’agit du projet de décentralisation ou plutôt de découpage territorial du pays.
Personnellement, je ne suis pas chaud à l’idée de vouloir morceler la RDC. Quand notre pays a accédé à son indépendance, le 30-juin 1960, il y avait 6 provinces. Après 1960, notre carte géographique a subi quelques modifications et s’est retrouvée avec 9 provinces. Mobutu a pris le pouvoir et il en a ajouté, dont Kinshasa, ex. Léopoldville. Pourquoi Kinshasa a-t-elle été déclarée ville neutre et province ? Washington (Columbia), Ottawa (Ontario), Paris (Ile-de-France) et autres grandes capitales mondiales, le sont-elles ? Avant l’indépendance, le Bas-Congo et le Bandundu faisaient partie de la seule province de Léopoldville. Qu’est-ce que cela a changé de les avoir scindées ? Rien ! Et pourtant, ce sont deux provinces pacifistes !
Malgré les rébellions qui ont marqué son histoire, et nous savons qu’elles étaient orchestrées par des séparatistes, la RDC est restée un pays uni jusqu’à la détérioration de la santé de Mobutu. À tout seigneur, tout honneur ! Sur ce point, je ne puis que l’en féliciter. Il y a même eu des permutations de politiciens et fonctionnaires d’une province à l’autre. Son problème, c’est d’avoir fait de ce pays sa propriété personnelle, en utilisant l’armée et son mouvement unique, le M.P.R., en liquidant physiquement ses opposants et en le saignant à blanc. Je le répète et Mobutu lui-même l’a reconnu: il a été poignardé dans son dos pendant qu’il luttait pour sa survie physique. Il a dû céder le pouvoir à Laurent-Désiré Kabila et s’exiler au Maroc où il est décédé plus tard.
Kinshasa , 15/05/2010 13ème anniversaire de la victoire de Mzee Laurent-Désiré Kabila : ses fidèles compagnons tiennent à honorer le Héros de la Libération !
L’avènement de Laurent-Désiré Kabila fut salutaire et le nouvel homme fort avait à cœur de révolutionner le pays. Hélas ! Il s’était fait aider par des alliés qui revendiquaient à présent leur part du gâteau. En fait, ils avaient des visées non avouées. Ils voulaient faire main basse sur les richesses de notre pays. Lorsqu’ils ont sorti leurs griffes, Laurent-Désiré Kabila l’a compris et a voulu s’en débarrasser. Hélas ! C’était trop peu, trop tard ! Il en a payé de sa vie. Tous, nous connaissons la suite. Son fils a pris la relève. Il a hérité d’une situation pourrie, le pays étant en guerre à l’est du pays où les anciens amis de son père étaient devenus nos ennemis jurés. Le jeune nouveau président est parvenu à redresser lentement la situation grâce au dialogue.
C’est vrai que, au plan extérieur et diplomatique, Joseph Kabila a pu aider à ramener la paix dans les régions touchées.
De ce point de vue, bravo ! Mais, c’est pour combien de temps ? « Ebembe ya nyoka esilaka somo te », dit un adage de chez-nous. Comment pouvons-nous éviter une prochaine détérioration imprévue des relations avec nos voisins ?
Au plan intérieur, quoi qu’on en dise, la RDC semble se diriger actuellement dans la bonne direction. Le jeune président est présent ou fait entendre sa voix partout :
Une image ne vaut-elle pas mille mots ? Toutes les dépêches énumérées ci-dessus ont-elles été inventées ? Non. D’aucuns vont prétendre que ce sont là des opérations de charme ? Tous les politiciens des pays démocratiques du monde le font. Il faut conquérir le cœur des électeurs, les courtiser, comme on dit. C’est cela la démocratie ! S’il veut devenir plus populaire, c’est tant mieux. S’il était Américain, il se ferait appeler « Joe Kable » (diminutif de Joseph Kabila, à prononcer Ké-be-l, à l’américaine comme Clarke Gable) Sincèrement, Joseph Kabila donne de plus en plus l’impression d’un président soucieux de rassembler le peuple congolais. S’il a besoin d’aide, les sénateurs et parlementaires ne sont-ils pas là pour ce faire ? Si Mobutu, à lui tout seul, a su préserver l’unité du pays, pourquoi le régime démocratique actuel avec tous ses élus et têtes bien pensantes ne serait-il pas en mesure de le faire ? Toutefois, en majorant le nombre des provinces et en diminuant leurs zones territoriales respectives, allons-nous dans la bonne direction ? Personnellement, je pense que - j’admets cependant que je peux me tromper - avec la situation que nous avons connue à l’est du pays, il va être plus facile à d’éventuels pays voisins de s’accaparer de nos petites provinces, en grugeant, en grignotant, y allant avec une à la fois.
J’en arrive à cette deuxième grande nouvelle d’actualité :
Le Conseil de sécurité et la RDC d’accord pour la reconfiguration du mandat de la Monuc
Dans trois de mes articles, j’ai évoqué cette question combien préoccupante de la sécurité à nos frontières. Dans un premier article, il s’agissait du développement des zones frontières en y créant de nouvelles structures adéquates :
Les pépites au parfum d'or. (02/10/2009 )
The border. (26/10/2009 )
Mon second article proposait des solutions pour pallier le départ des forces onusiennes qui, avouons-le, ne pourront pas s’éterniser indéfinitivement chez-nous pour nous protéger des attaques extérieures.
Si vis pacem, para bellum (21 avril 2010)
Notre pays est trop convoité pour que nous puissions le diviser en menus morceaux, ce qui le rendrait davantage vulnérable. (Divide ut impera : divise pour mieux régner) Il faut au contraire le rendre plus uni et mieux sécurisé. Notre pays a besoin d’une armée forte et dissuasive, comme Israël.
Au naturel, nous avons quand même des potentiels géopolitique et économique plus impressionnants que l’état hébreu, non ?
Et si les autorités de la RDC proposaient à l’O.N.U. et aux États Unis de nous aider à réaliser ces deux objectifs ? Serait-ce trop leur en demander ?
À demain !