RD Congo: logements économiques

Il y a quelques semaines, j’ai lu un article qui parlait du projet de construction d’immeubles à logements économiques en République Démocratique du Congo.

C’est un projet que j’appuie et encourage. Ici, nous avons ce qu’on appelle des HLM. Ce sont des logements spacieux et propres qui appartiennent à la Ville de Montréal. Le prix des loyers est vraiment modique. D’ailleurs, beaucoup de nouveaux arrivants, particulièrement les familles nombreuses, passent par là.

À l’époque coloniale, nous avons connu aussi ce genre de logements. De nombreuses cités comme Renkin, (Matonge) Cité Nicolas Cito (Kauka),  Yolo , Lemba, Matete, Camp Colonie, Cité Moulaert (Bandalungwa) et autres étaient construits selon le même principe avec quelques variantes cependant du fait que certaines d’entre elles étaient érigées pour des travailleurs bien particuliers. C’est notamment le cas de celles de l’OTRACO (Onatra). Si mes vieux souvenirs sont encore bons, il existait l’Office national du logement  qui s’en occupait. Ses bureaux étaient situés en face du camp Christ-Roi après le rond Point Victoire-Asosa. L’actuel Palais du Peuple doit se trouver derrière ou presque. Je crois que Me José Mayidika Ngimbi fut un ce ses patrons à une certaine époque. Son père aussi était passé par-là avant lui.  J’y suis allé aussi rendre visite à l’un des mes oncles éloignés , feu Norbert Diki, qui y exerça les fonctions de directeur financier. Il fut un frère de feu l’oncle Pierre Kuva Mefufula alias Mbuta Kuva alias Oniati. Quand l’occasion se présente, j’aime  évoquer les noms de mes parents proches ou éloignés décédés pour perpétuer leur mémoire.

Pour en revenir à notre sujet, aucune des cités citées ci-haut n’était bâtie au mépris des règles d’urbanisation. Les terrains étaient bien situés. Je n’ai jamais appris qu’il y ait eu des éboulements ou des inondations comme c’est le cas des zones périphériques qui ont envahi la ville pêle-mêle et  vaille que vaille. 

J’i souvent déploré, lorsque je travaillais à Télé-Zaïre, qu’il n’y ait pas eu ce genre de cités pour les fonctionnaires, journalistes et employés d’entreprises à revenus moyens. Leurs loyers auraient pu être retenus à la source. 

Je pense qu’il n’est pas tard de songer à cette solution. Pour gagner de l’espace, on pourrait même construire des logement à plusieurs étages, en espérant, bien sûr, qu’il y ait encore des terrains vides et appropriés, après la vague d’occupations illégales et anarchiques que la ville a connue.

Le pays évolue ; l’architecture aussi si je me réfère au gigantesque projet de la Cité du fleuve. Alors pourquoi ne pas bâtir en hauteur aussi pour des logements de citoyens à revenus moyens, genre condominium par exemple ?

Nous nous en reparlerons.

À demain !

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