RD Congo: quand l'Afrique s'éveillera

Publié le par Vieuxvan

    RD Congo : Quand l’Afrique s’éveillera
       Mon attention a été attirée ces jours-ci par un article qui insinuait que les hauteurs de la
Baie de Ngaliema seraient hantées par des monstres et autres esprits maléfiques.          Digitalcongo.net 3.0
       Lorsque j’étais jeune, un mythe était entretenu à propos d’un fantôme qui s’appelait
       « Kinshasa », lequel rôdait dans les rues de Léopoldville. Personne cependant ne
       l’avait jamais vu et donc on en riait plutôt qu’on en tremblait. Les mythes sont là
       pour nous mettre en garde contre le noctambulisme notamment. C’est le cas du fameux
       « Mundele ngulu »
Plus tard, dans les années 70, on prétendait qu’une femme nue se promenait sur le boulevard Lumumba entre la 12ème et la 13ème rue en face du commissariat de Limete, ce qui provoquait des accidents spectaculaires et mortels de fula-fula.
  Je dois bien l’avouer,  j’ai toujours été superstitieux et je croyais dur comme fer que
   les fantômes et forces du mal existaient. J’en ai vu tellement des choses dans ma vie,
   comme je vous l’ai dit dans beaucoup de mes articles.
   Avant que je décide de m’installer définitivement en Amérique du Nord,
beaucoup de compatriotes abusaient de ma naïveté pour me faire croire que les Occidentaux ne croyaient pas à la magie, à la sorcellerie ni aux sciences occultes. Pourtant, lors de mes séjours successifs en France, j’ai pu voir dans Paris, ville de lumière, des magasins et boutiques qui ne vendaient que des livres consacrés l’ésotérisme. J’ai pourtant visionné des films d’horreur et fantastiques mais je les mettais sur le compte de l’imagination fertile de leurs auteurs. Il m’a fallu attendre l’avènement d’Internet pour découvrir des sites consacrés à la magie et à d’autres organisations occultes dont certaines donnent même des cours d’initiation, brisant ainsi le tabou entretenu durant de longues années sur ces pratiques qui font appel au surnaturel et au paranormal.
J’ai dû me convertir au christianisme des Églises de réveil pour entendre des témoignages de magiciens et sorciers convertis ainsi que ceux d’anciennes victimes du diable et de ses serviteurs pour lever tout doute à l’effet que le Bien et le Mal affectent toutes les races du monde et que la seule différence réside dans le fait que d’aucuns n’y croient pas et se font très souvent surprendre sans avoir eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait. « Mon peuple périt faute de connaissance » Depuis que je vis au Canada et surtout grâce à Internet, j’ai pu me rendre compte de l’existence réelle des forces occultes.
Je me demande souvent si c’est ce phénomène qui empêche le continent africain à se développer. Je pose la question de savoir si ce sont nos propres ancêtres africains qui ont « bloqué » toute tentative de modernisation de peur que nous soyons doublement assujettis par les Occidentaux ? Ma soif de curiosité ne s’est malheureusement pas trouvée assouvie. Je tente toujours de m’expliquer pourquoi l’Afrique sub-saharienne est restée sous - développée contrairement aux autres parties du monde.  La découverte de la machine à vapeur a été un point tournant et crucial dans la modernisation. Il a permis entre autres de favoriser les déplacements d’un continent à l’autre, allant jusqu’à être à l’origine de la découverte de nouveaux continents. Le commerce et les échanges ont, de ce fait, été plus faciles.
Voilà qui explique que la Grèce, la Rome antique, la Chine, l’Amérique et l’Afrique saharienne se soient développées rapidement. En tout cas, les conflits, les guerres, conquêtes et guerres de religion y ont été également pour beaucoup.
Pourquoi tous ces facteurs ne se sont-ils pas appliqués à l’Afrique sub-saharienne ? J’ai beau lire l’histoire des origines de notre continent, je n’arrive pas à trouver une explication qui ma satisfasse. D’aucuns prétendent que c’est à cause de ses forêts impénétrables ; pourtant l’Amérique du sud possède des forêts immenses ; pourtant le Sahel est un désert, tout comme plusieurs pays du Nord de l’Afrique ?
Le dépeuplement suite aux épidémies de tous genres comme la malaria, le choléra, la fièvre typhoïde et autres pourrait-il être en cause. La question me vient à l’esprit quand je lis l’histoire de la construction des Pyramides d’Égypte, les temples aztèques du Mexique et de la Grand Muraille de Chine où il y a eu des milliers de morts parmi les ouvriers.

Je constate en tout cas, un grand vide historique dans le passé de la partie sub-saharienne de notre continent. De nombreux chercheurs ont démontré que les Noirs d’Afrique sont issus du peuple israélien. J’ai même moi-même réalisé un documentaire amateur sur le sujet, intitulé « Les origines africaines d’Israël » Aujourd’hui encore, dans divers pays sub-sahariens, la présence des descendants, temples, vestiges et autres preuves de la présence juive subsistent.

La faiblesse des moyens de transport et de communication pourrait-elle expliquer en partie ce problème ? Sûrement. Je prends juste l’exemple des  patelins d’origine de feux mes parents, l’inexistence d’animaux comme le cheval, le chameau et l’âne a fait en sorte qu’il fallait parcourir les deux villages à pied, ce qui nécessitait de longues heures de marche. C’est d’ailleurs pourquoi nos ancêtres ne voulaient pas marier leur fille à un étranger car, pour eux, le monde s’arrêtait à l’horizon. C’est aussi une des raisons pour lesquelles nos ancêtres du Bas-Congo, selon le récit de mes grands cousins, étaient réticents à accepter que leurs fils devinssent des soldats à l’époque coloniale. Il paraît que, lorsque le moment du recrutement arrivait, les aïeux faisaient des fétiches qui faisaient que leurs garçons, même s’ils paraissaient costauds, ne répondaient pas aux critères de taille et de poids établis pour entrer dans l’armée coloniale. 
Revenons au transport. À l’intérieur même de notre sol, nous avons connu de célèbres royaumes, tels que Kongo, Luba, Lunda, Kuba et autres juste pour l’Angola et le Congo. Il y a eu des rois et des organisations politiques. Ils auraient pu faire construire des bâtiment et même des palais en matériaux durables ? L’art le fabriquer des briques existait pourtant puisque mon père et d’autres villageois s’en ont fait construire, la nature de la terre (dobe) le permettant ?

 

Venons-en à l’Afrique coloniale ! Les Blancs ont construit des édifices de prestige dont des palais, des cathédrales, des monuments et même des gratte-ciel dans certaines villes d’Afrique sans compter les amphithéâtres qui nous servent de stades.
Après leur départ, il n’y a pas tellement eu de nouvelles constructions. En ce qui
concerne la RDC, en tout cas, nous devons nos nouveaux grands édifices aux
Chinois. Qu’aurions-nous comme bâtiments administratifs, cathédrales, ponts, stades et autoroutes si nous n’avions pas été colonisés ? Rien.
J’ai beau me creuser la cervelle. Je ne m’arrive pas à m’expliquer que les Africains crèchent encore dans des cases en paille, en bambous ou en dobe en plein 21ème siècle. Il y a quelque anguille sous roche mais sous quelle roche et comment aller la pêcher ?

La découverte officielle de l’Afrique se situe au 15ème siècle. Nos colonisateurs auraient-ils pu combler le manque à gagner des nombreux siècles où nos ancêtres vivaient encore comme au temps de l’Âge de la pierre ?

Devons-nous attribuer cette situation à un refus catégorique et systématique de nos ancêtres d’ouvrir leurs portes à la modernité ? Le surnaturel et le paranormal inhiberaient-ils la créativité des constructeurs et ingénieurs ? Voici l’extrait d’un article qui laisse songeur. Sorcellerie

 

La sorcellerie africaine

 

La sorcellerie africaine touche l'Afrique en général depuis fort longtemps. On peut même affirmer qu'elle est née avec l'Afrique. Quand on parle de sorciers ici, on ne fait pas allusion aux mages pratiquant la magie blanche, ni aux confréries de personnes qui se réunissent toutes les nuits dans le spirituel et qui décident du sort d'une tierce personne, mais plutôt d’une personne unique, d’un certain âge, vivant éloigné du village, parfois caché.

 

 

Les sorciers africains sont dotés de forts pouvoirs surnaturels et mystiques, transmis de génération en génération, car ils peuvent communiquer leur pouvoir à leurs enfants ou petits enfants, ils maîtrisent essentiellement la magie noire, mais certains pratiquent également la magie blanche.

 

Pourtant, si réticence des esprits ancestraux il y a eu, comment expliquer que les colonisateurs aient pu ériger de grandes mégapoles comme Johannesburg, Kinshasa, Lagos, Dakar, Abidjan, Libreville, Addis Abeba,  et autres ? Pourra-t-on un jour avoir une Afrique ayant partout des habitations modernes sans plus aucune trace de nos cases et huttes légendaires ?
Le jour où l’on résoudra cette énigme, l’Afrique pourra enfin s’éveiller de son long sommeil léthargique !

À demain !

YouTube - ‪Gerev 5/5 :Kintweni (Konono /

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