RD Congo - Oui aux urnes; non aux armes!
Vieuxvan.overblog.com
Dimanche 6 mars 2011
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L’événement du jour
Vous aimez l’insolite ? Voici un lutteur à peine âgé de cinq ans ! Pour une âme bien née, la valeur n’attend point le nombre des années.
Phénomène de la lutte à 5 ans!
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RD Congo : Non aux armes ; oui aux urnes !
L’attentat auquel a échappé dernièrement le président Joseph Kabila démontre que certains de nos concitoyens n’ont pas encore acquis la maturité politique qui consiste au respect des règles démocratiques qui régissent désormais notre pays.
Nous nous trouvons à un tournant important. Le peuple congolais s’apprête à aller aux urnes pour des élections présidentielles et législatives démocratiques.
Si cet attentat avait réussi, nous nous serions retrouvés dans une véritable impasse politique, car un deuil national aurait été décrété et les élections législatives auraient sûrement être reportées sine die.
Nous avons eu le privilège de suivre comment les choses se passent dans d’autres pays. Tout régime, qui se veut démocratique, doit accepter qu’il y ait de l’opposition. À part les Etats-Unis d’Amérique, qui comptent juste deux partis politiques officiels, ailleurs en Amérique et en Europe, les pays ont habituellement plusieurs partis politiques.
Les leaders de ces partis ne sont pas des ennemis jurés qui s’en veulent à mort. Ils sont là pour se livrer une guerre d’idées et d’opinions pour le bien-être de leurs populations respectives. Les joutes entre eux sont oratoires. Ils s’affrontent par le biais d’entrevues, de déclarations et de débats. Les journalistes sont là pour rapporter fidèlement et sans parti pris tout ce qui se dit et se passe.
Dans notre pays, la RDC, les choses devraient aussi se passer de la même façon. Nous avons assez d’hommes politiques mordus de leur métier et qui ont autant de compétences que d’expérience pour prendre en mains la destinée du pays. Nous avons une forte opposition tant au pays que parmi la diaspora. C’est tout à fait logique et démocratique. Là où le bat blesse, par contre, c’est lorsque nous, qui ne sommes pas des politiciens, nous mettons à faire de la politicaille ou à vouloir aborder des sujets politiques sans en avoir ni le mandat ni les prédispositions.
Un acte comme celui qui visait à éliminer physiquement le président Kabila ne devait émaner que d’un groupuscule qui voulait en faire le prochain martyr et héros national. Ça nous aurait avance en quoi ? Maman Olive Kabila Lembe serait devenue veuve inconsolable (je blague, bien sûr, mais c’est vrai). Et puis ? Qu’est-ce qui a motivé cet acte au juste ? Peut-être quelqu’un a-t-il voulu venger un frère ou ami décédé sous le régime actuel ? Nous avons des institutions judiciaires pour ce faire. Le procès Floribert Chebeya actuellement en cours en est la preuve.
Citoyens, les élections présidentielles et législatives sont de retour. Vous avez, nous avons le libre choix de nous doter d’un président et de représentants dignes de notre confiance. C’est le moment de le faire pacifiquement et dans la discipline. Tous nos candidats sont des frères qui devraient se mesurer pour que les meilleurs gagnent, sans haine ni rancune, avec fair-play, comme à la boxe, comme au tennis, comme aux 100 mètres…
Oui aux urnes ; non aux armes !
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La pensée du jour
Ce sont les chiens peureux qui aboient
Ceux qui sont trépides vous mordent sans crier gare
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À demain!