RD Congo - Les transports: un vrai casse-têtel

Publié le par Vieuxvan

                   Vieuxvan.overblog.com

Vendredi  27 mai  2011

 

L’événement du jour

 

« Qui, tue par l’épée, périt par l’épée » Voici un ancien génocidaire sous les verrous.

Le responsable des pires atrocités récentes en Europe enfin arrêté

 

L’article du jour

 

 

RD Congo – Les transports, un vrai casse-tête

 

Non. Rien ne va du tout dans les transports en République Démocratique du Congo. L’autre jour, ce sont les boulevards qui étaient en cause.

Boulevards-mouroirs

 

Hier soir, c’est un grave accident sur la route de Bandundu qui a retenu notre attention avec son lourd bilan de 19 morts.

Un accident de circulation près de Kikwit fait 19 morts

 

Sur nos routes, les voyageurs meurent comme des mouches !

 

Apparemment, le gouvernement actuel est composé de certaines personnes incompétentes qui subissent une à une le couperet si l’on en juge par l’article ci-dessous du journal Le Potentiel. Le cas qui nous concerne aujourd’hui est celui de Mme Marie-Laure Kawanda, ministre des transports et voies de communication

Nouveaux dinosaure

 

Depuis un certain temps, je n’ai cessé de consacrer certains de mes articles aux divers aspects du transport en RDC. A titre de rappel, je vous en citerai juste quelques-uns parmi les plus récents. Certains traitaient de la nécessité de moderniser les transports.

RD Congo : le Bas-Congo de demain

RD Congo - Un pont à Kin ou un port à Banana?

 

D’autres étaient consacrés à la situation de nos voies de communication tant au plan des infrastructures qu’à celui de la sécurité des voyageurs.

RD Congo - Les routes meurtrières

RD Congo - Les routes assassines

RD Congo - Asphaltage des routes

 

Je suis heureux d’apprendre, à l’annonce de la destitution de Mme Kawanda,  que le gouvernement a lui-même constaté qu’il y avait des failles dans notre système de transport ainsi que dans les mesures de sécurité qui devraient prévaloir sur notre nos voies de transports qu’ils soient aériens, fluviaux, lacustres ou routiers.

 

Si certaines de nos ressources naturelles et productions sont considérées comme le cœur et le poumon de notre économie, les transports et voies de communication en sont les artères et les faisceaux sanguins. Si ces derniers sont bloqués, le cerveau n’est plus irrigué suffisamment et le cœur flanche. Nous ne pouvons donc prétendre développer harmonieusement notre économie tant que le pays sera privé d’un véritable réseau de transport sécuritaire.

 

Le hic est que nos autorités connaissent bien le problème mais semblent ne pas le considérer comme une priorité. Et cela, ce n’est pas une bourde mais un péché capital.

 

oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

La pensée du jour

A force de vouloir trancher la surface de l’océan avec un glaive

On finit par se démancher l’épaule

ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

À demain!

Rose Laurens - AFRICA-

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article