Commissions, y en a marre!
Vieuxvan.overblog.com
Mercredi 21 septembre 2011
KASSAV - NEW VIDEO - DOUBOUT PIKAN
L’événement du jour
L'ex-président afghan Burhanuddin Rabbani assassiné à Kaboul
Commissions, y-en a marre !
Ça y est ! A peine la session parlementaire ouverte, les couteaux volent déjà bas. Le dossier des allégations de corruption dans le domaine de la construction a refait surface et va hanter le gouvernement Charest encore longtemps. L’opposition exige toujours une enquête publique. Le Parti Québécois et l’Action Démocratique du Québec vont chacun présenter une motion pour réclamer cette enquête publique :
Rappelons que cette perspective n’enchante guère le gouvernement qui a préféré confier le dossier à la Sûreté du Québec :
Bien que sur la sellette, certains députés de l’opposition allant même jusqu'à réclamer par moments sa démission, Le Premier ministre Charest s’entête et maintient son refus formel.
« Nous agissons pour obtenir des résultats » Jean Charest commente le rapport anticollusion
Jean Charest n’a pas tout à fait tort. Il y a quelques années, le Parti Libéral du Canada a été miné par le fameux scandale des commandites. Les partis d’opposition avaient réclamé une enquête publique. Paul Martin, le Premier ministre de l’époque, avait accepté par souci de transparence. Il s’était foutu le doigt dans l’œil. A cause de ce scandale, le Parti Libéral du Canada n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même. On se souviendra que le Nouveau Parti Démocratique lui a même ravi le siège de l’opposition officielle.
Si ce scandale avait eu lieu du temps du Premier ministre Jean Chrétien, les choses n’en seraient pas arrivées là. Il l’a dit et répété. S’il avait été à la place de Paul Martin, il aurait plutôt confié le dossier à la GRC (police) pour une enquête policière sans pour autant politiser le dossier.
Jean Charest refuse de tomber dans le piège de Paul Martin. En effet, si le Parti Libéral du Québec devait connaître le sort de son homologue fédéral, c’est lui qui en serait le responsable. Or, si cela advenait, c’est le Parti Québécois qui profiterait de l’aubaine. Or, on connaît les intentions des ténors de celui-ci qui réclament à cor et à cris la souveraineté « hunc et nunc » du Québec.
Personnellement, je n’ai rien à cirer de ces querelles politiciennes. Ce qui me révolte cependant, c’est le fait que certaines enquêtes ne vont jamais jusqu’au bout. L’impression qu’on en ressent, c’est que l’argent des contribuables est dépense en vain dans des enquêtes et procès « bidon » qui finissent en queue de poisson. J’ai déjà fait cette remarque dans un des mes articles :
Le Parti Québécois est écœuré par le fait que trois mandats pour un seul homme, Jean Charest, c’est trop. Mais, il n’a qu’à attendre les prochaines élections. De toute façon, lui-même a déjà été au pouvoir. S’il en a été éjecté, c’est parce qu’il y avait eu des failles. Même s’il est élu, il ne fera pas mieux. On continuera de tourner en rond. Les gouvernements se suivent et se ressemblent.
En ces années d’une crise économique qui risque de faire des vagues, le moment est mal choisi de ressasser les vieilles habitudes qui n’ont de mérite qu’à raviver les rengaines politiques et à jeter inutilement par la porte des fenêtres des millions d’argent des contribuables sans vraiment porter fruit.
Que les enquêtes pour corruption et détournement de fonds soient confiées à la police puisqu’elles concernent des infractions de nature criminelle. On en a marre des commissions parlementaires et querelles partisanes.
Douterait-on des compétences de la Justice en matière de criminalité ? Voyons donc !
````````````````````````````````````````````````````````````````````````````````````````````````````````````````
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
La pensée du jour
Quand un clown veut en mettre trop plein la vue
Il risque d’avoir le vertige et de s’effondrer
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
À demain !